Culture
Phnom Pros - Phnom Srey
Phnom Pros - Phnom Srey
Situé dans la province de Kampong Cham ( géolocalisation google maps ici, ) nous avons visités ce magnifique site lors de notre séjour de 2015, guidés par Lauk Bong MOEURN Voeurn responsable du Wat Pean Nea à Prey veng, de son bras droit Lauk Bonh Kornhh Bunthon et de notre chère et tendre sineth.
Voici la légendes de ce magnifique site que je vous recommande:
II y a fort longtemps, une reine nommée Srei Ayuthyéa régnait dans le pays des Khmers. Comme elle était souveraine régnante, personne n'osait la demander en mariage pour en faire son épouse. C'est donc elle qui demanda en mariage un bel homme qui lui plaisait. Suivant l'exemple de la reine Srei Ayuthyéa qui avait choisi son époux, les femmes qui étaient sous son auguste autorité firent de même.
Durant ce règne, il était pitoyable de voir certaines femmes qui, ayant un physique désavantagé, demandaient les hommes en mariage ; ceux-ci les refusaient. Ils acceptaient seulement de belles femmes à prendre comme épouses. Cela dura tout le règne de cette souveraine.
Au cours du règne qui suivit, les femmes tinrent réunion et dirent :
- A présent, c'est indigne pour nous, les femmes, d'allerdemander les hommes en mariage. Pour cela, nous allons prendre de la terre pour en élever des collines et nous proposons un pari aux hommes : eux, avec de la terre, devront élever une colline et nous, les filles, ferons de même. Parions ensemble.
Si les hommes perdent, ceux-ci, à leur tour, devront nous demander, nous, les femmes, en mariage.
Après avoir réfléchi à cela, elles allèrent proposer aux hommes le projet de pari comme il a été dit. On choisit des « chefs-de-recrutement » qui furent chargés d'aller quérir en grand nombre des participants et des participantes. Du côté des hommes, il y eut un « chef-de-recrutement » qui alla rassembler les hommes, de même du côté des femmes. Des hommes et des femmes étant rassemblés en nombre suffisant, ils parlèrent entre eux :
- Nous tous, nous devrons transporter de la terre jusqu'à l'apparition de l'étoile du matin. Tant qu'elle ne se lèvera pas, nous ne devrons pas nous arrêter.
Ceci étant accepté, ils transportèrent de la terre en la mettant sur les épaules ou sur la tête selon la force de chacun.
A un certain moment pendant la nuit, après trois ou quatre heures de travail, les femmes, plus intelligentes, hissèrent une petite lanterne, le plus haut possible, du côté nord-est de la colline. Les hommes, voyant cette lanterne que les femmes avaient hissée à l'aide d'un bambou, la prirent pour l'étoile du matin. Ils cessèrent de travailler et s'endormirent tous sans exception pendant que les femmes transportaient de la terre jusqu'au lever de la vraie étoile du matin.
Au premier chant du coq, les hommes se réveillèrent, virent la véritable étoile du matin et s'exclamèrent :
- Nous tous, nous avons commis une erreur, la vraie étoile du matin vient de paraftre.
Puis ils jetèrent leur regard sur la colline faite par les femmes, plus grande et plus haute que la leur. Ils se sentirent humiliés d'avoir été joués par les femmes.
A partir de ce moment-là jusqu'à nos jours, ce sont les hommes qui demandent les femmes en mariage.
Source:
Livre : Contes et légendes du pays khmer Hoc Dy Khing
Mariage Cambodgien
1 ère étape : Approche exploratoire ( Chê Chauv ):
Trois visites auprès de la mère ( le père est tenu à l'écart) de la jeune fille sont habituellement nécessaires avant de pouvoir se rendre droit au but.
1 ère visite :
Une dame âgée et très populaire, choisie comme intermédiaire par les parents du garçon à marier, fait part que ¨ la famille, du garçon, souhaite ardemment faire connaissance et surtout établir des liens d'amitié sur une base permanente ; mais n'osant pas faire elle-même les premiers pas, me demande de la représenter ¨. La mère de la jeune fille répond en général qu'elle n'a pas d'objection et cela ne dépend que d’eux.
2e visite :
L'intermédiaire essaye de faire un pas de plus et procède par allusions imagées. La réponse est souvent donnée avec toute la modestie ¨ oriental ¨ et réserve remarquable: Cependant, si vous y tenez, venez nous voir plus souvent ; mais si tout cela n'existe qu'en pensée, venez de temps à autre ¨. ( en cambodgien on dit : Beu neak alay oy mork ngeuk ngeuk,beu neak roleuk oy mork mdang mdang ).
3e visite :
L'intermédiaire se présente à nouveau avec un plateau contenant les feuilles de bétel, des noix d'arec et accessoires pour former la chique de bétel, laquelle symbolise et annonce les liens matrimoniaux au cambodge.
A propos du SLA Tak SLA Kansen:
Il était une fois deux hommes qui gardaient les buffles ensemble.
Au fil du temps, ils deviennent amis et s’interrogent
sur leurs enfants respectifs.
L’un déclara avoir un fils, l’autre une fille. Le premier demanda la main de la fille du second pour son fils, et elle lui fut accordée.
Il délia alors le nœud (Thnak) de son sampot (une jupe d’homme) et en sortit une chique de bétel qu’il donna à son ami en disant:
"Comme nous sommes dans la forêt, je n’ai rien d’autre à t’offrir comme gage d’alliance. Chique cette bouchée de bétel et d’arec pour conclure notre alliance".
2e étape : Demander la main ( Sdey dan doeng ):
Trois dames âgées, dignes de servir comme ¨couples modèles ¨ sont choisies par les parents du jeune homme pour poursuivre les démarches, la voie étant déjà préparée par l'intermédiaire. Encore trois visites sont prévues.
1 ère visite :
Avec un plateau de chique de bétel, les trois dames s'informent poliment, avec toute la courtoisie et les bonnes paroles ¨si la jeune fille est libre de tout engagement. La réponse est toujours donnée en réserve pour se garder du temps nécessaire à l'enquête approfondie sur le prétendant.
2e visite :
Les trois dames s'informent et l'engagement de la fille est maintenant éclairci. Dans l'affirmative, elles sollicitent, au nom de la famille de demander la main de la jeune fille. Encore une fois la mère de la jeune fille donne la réponse en réserve en disant qu'elle va en discuter avec la grande famille.
3e visite :
Les trois dames se présentent à nouveau pour s'informer de la décision. La mère de la fille leur fait part que son mari est déjà mis au courant de la situation. Ce dernier donne le feu vert et exige que la demande de la main de sa fille soit faite par trois hommes âgés, de bonne réputation, car selon la coutume, les démarches exécutées par les dames seules ne sont pas reconnues comme suffisantes.
3e étape : Concrétisation de la demande de la main ( Pchoip peak ):
Trois hommes mariés, possédant toutes les qualités requises, sont choisis concrétiser la phase de la demande officielle de la main. Ils fournissent à la famille de la fille toutes les informations concernant les qualités et défauts, tant physiques que moraux, et de la situation actuelle du jeune prétendant. Celui-ci, dans l'ancien temps, devrait travailler pour les parents de la jeune fille pendant une période d'un an.
4e étape : Fiançailles ( Pchoip peak ):
Le jour des fiançailles, le garçon et ses parents,
bien habillés, se rendent chez les parents de la fille,
en apportant des cadeaux comme des vêtements
de qualité, des pièces de bijoux, les fruits, les choses
à manger etc … Les parents des deux familles
réunies présentent leurs enfants. Le garçon et la
fille échangent des bagues ou bijoux, ce qui
prouve officiellement que les fiançailles sont acceptées.
Les parents, parentés et les intermédiaires chiquent le bétel ensemble pour marquer la concrétisation
des fiançailles. Ils discutent en même temps de la date
du mariage. La cérémonie se termine par un
copieux repas offert par la famille de la fiancée
5e étape : Le mariage ( Mongkol kar )
Autrefois, cette cérémonie durait 7 jours. Avec l'évolution de la société, elle a été diminuée à 3, 2 ou une journée seulement. Les parents du garçon supportent les dépenses de cette cérémonie qui se déroule chez la fille.
La veille du mariage : Le Chaul rong
Le jour précédant le mariage, la famille du garçon et les voisins de la fille construisent un grand abri ( Rong ) devant la maison de la fille pour recevoir les invités.
A côté, une cuisine est aménagée pour la préparation des mets.
Cette journée s'appelle en cambodgien ¨Chaul rong ¨.
La musique traditionnelle commence à jouer ce jour là. Le cortège : Hê Kamnât .
Le jour du mariage, à six heures du matin, le cortège nuptial part de la maison du marié pour se rendre chez la mariée. Ce cortège comprend : les garçons d'honneur, les parents, les musiciens et les membres de la famille qui portent les cadeaux. En arrivant chez la fille, le couple appelé ¨Chav Moha¨ représente les parents du garçon, fait sa demande d'entrée au couple appelé ¨Lok Méba¨ représente ceux de la fille. Ce sont des couples qui n'ont jamais eu de divorce ; on les appelle : couples modèles. Les mariés ne font rien, de peur qu'il leur arrive malheur.
Le jeune homme s'installe dans une chambre aménagée dans l'abri construit la veille. Il est accompagné par 2 ou 4 garçons célibataires ou garçon d'honneur. La jeune fille, de son côté, est accompagnée par 2 ou 4 filles célibataires. Les cadeaux sont déposés sur un tapis décoré au milieu de la salle. Les mariés saluent les parents en déposant leurs mains sur un oreiller assez long, placé à côté des cadeaux. Les pièces d'or les diamants sont des cadeaux obligatoires offerts par les parents du garçon. Les coups de gong ¨Khmours¨ annoncent le commencement et la fin de chaque cérémonie qui est accompagnée de la musique de circonstance.
La coupe des cheveux : Katt sâk
Cette cérémonie a pour but de préciser que ce n'est pas seulement les parents, les invités qui sont au courant de ce mariage, mais aussi les anges qui emmènent leur représentant avec les peignes et les ciseaux en or pour servir la coupe des cheveux symbolisant le nettoyage physiquement et moralement les jeunes mariés qui ont des impuretés dans le passé avant de s'unir. Dans une pièce où se célèbre le mariage, les bougies et baguettes d'encens sont allumées ; une table dressée de toutes les bonnes choses à manger et à boire servant des offrandes ( Dang vay ) pour s'excuser des ancêtres. Un orchestre traditionnel joue des airs de musique de circonstance. Un couple d'anges représenté par un musicien et une musicienne. L'ange masculin chante en dansant tandis que l'ange féminin danse en apportant un vase avec un peigne en or et deux ciseaux en argent. Au cours de cette danse, les anges finissent par trouver les jeunes mariés et se font couper les cheveux Après les anges, c'est le tour des parents, des parentés et des amis qui procèdent la coupe symbolique des cheveux .
Protection contre les mauvais esprits : Bang Vil Po Pil:
Dans cette cérémonie, les jeunes mariés sont assis l'un à côté de l'autre sur le tapis ¨. On Choisit sept couples mariés qui n'ont jamais eu de divorce et sont assis autour des jeunes mariés. Un représentant bouddhiste ¨Achar¨ cite la prière et fait circuler sept tours les feuilles de Po et les bougies allumés à travers les couples choisis, symbolisant la création d' une zone de barrière solide ou de protection contre les mauvais esprits de venir s'installer dans les jeunes mariés et en même temps empêcher ces derniers de quitter cette zone, soit pour la séparation ou le divorce .
Cérémonie religieuse : Saut Mon
Bien que le mariage soit une institution civile, les Cambodgiens accordent généralement un élément religieux en invitant les bonzes à la cérémonie. Ces derniers, tout en récitant les prières, aspergent les nouveaux mariés de l'eau bénite parfumée symbolisant le souhait de bonheur, la longévité de la vie du couple.
Le souhait : Sampeas phtim
Dans cette cérémonie, les jeunes mariés sont assis l'un à côté de l'autre sur le tapis. Leurs mains sont placées sur un oreiller doré. Ils écoutent, tête baissée, les vœux et recommandation du représentant bouddhiste ¨ Achar ¨, des ¨Chav Moha¨et ¨Lok Méba¨ , parents et de quelques invités, les uns après les autres. Cette bénédiction se fait avec deux fils de Cotton rouges qui lient les mains des jeunes mariés symbolisant que la vie du couple est liée ensemble comme une seule vie qui partage le bonheur et le pire.
Le jet des fleurs : Bach Phkar Slar
La cérémonie traditionnelle se termine par le jet des fleurs d'aréquier ( Phikar Slar) sur les mariés au moment où le jeune homme tenant le bout de l'écharpe de son épouse, la suit jusqu'à la chambre nuptiale. Ils sont maintenant, aux yeux de la communauté, officiellement mariés. L'inscription au registre de l'État civil n'est un acte secondaire qui peut se faire plus tard.
Réception de noce : Leang Phochinea Ha
Après tant d'efforts pour réaliser dans les règles le mariage, un dîner suivi de danse populaire termine la journée dans la joie. C'est un grand repas que l'on sert aux invités dans l'abri construit spécialement pour la circonstance. Les mariés reçoivent en compagnie des filles et garçons d'honneur, les invités à l'entrée de la place. Avec l'aide des jeunes, ils servent aux invités de la nourriture, de la boisson. Ils visitent chaque table pour leur offrir, avant la fin du banquet, des cigarettes, en guise de remerciements. Les invités, à leur tour, leur envoient la bénédiction ou les taquinent Chaque convive contribue par des dons, généralement en argent, aux frais du mariage en espérant qu'il en reste quelque chose pour le nouveau couple. Les cérémonies du mariage ont été simplifiées de nos jours. La période pour les approches et les cérémonies a été réduite mais les étapes sont les mêmes.
Pour écouter les musique de mariage cliquer ici
Chaul Chnam Thmey បុណ្យចូលឆ្នាំថ្មី
En ce moment c'est le nouvel an cambodgien l'occasion pour moi d'écrire un nouvel article afin de partager comme à l'accoutumer les traditions Khmères.
Selon la tradition la fête se déroule aux alentour du 13/14 avril en fonction du calendrier luni-solaire. L’année. Solaire est calculé d’après la marche du soleil. A l’époque la date est fixé les astrologues royaux.
Les festivités se déroulent sur 3 jours en ville et une quinzaine de jours en moyenne à la campagne.
A l’étranger il est possible de changer les dates pour que celles-ci correspondent à un week-end.
Le nouvel an est fêter pour saluer l’arrivé du nouveau Thevada la fin de la récolte du riz.
Jayavarman VII à déplacé de les dates de l’entrée de la nouvelle année pour que les agriculteurs puisse jouir des fruits de leurs récoltes.
Les khmer ont pour croyance que les cérémonies de la nouvelle année repousse les démons et la malchances de l’année écoulée et apporte le bonheur et la prospérité à tous grâce au Génie du nouvel an.
Sur le calendrier bouddhique nous entamons l'année 2560 (543 ans d'avance sur le calendrier grégorien).
Moha Sangkran មហាសង្រ្កាន្ត - 1er jour:
Moha Sangkran (មហាសង្រ្កាន្ត), du sanskrit, « la grande marche », marque la fin de l’année et le début d’une nouvelle et correspond à la réception d'une nouvelle devata à forme animale (un des douze signes astrologique) qui doit venir s’occuper du monde.
Pour ce premier jour de fête, on décore la maison afin d’accueillir comme il se doit cette nouvelle divinité. Le matin, on apporte des repas aux bonzes à la pagode et on leur demande des renseignements sur le Dharma, la loi bouddhique. On en profite pour confectionner et allumer des bougies ainsi que des bâtonnets d’encens. Les membres de chaque famille rendent hommage au Bouddha et le remercient pour ses enseignements en s’inclinant, s’agenouillant et se prosternant trois fois devant son image.
L’après-midi, on commence à participer à des jeux traditionnels qui seront pratiqués pendant toute la fête, généralement dans l’enceinte de la pagode. Pour les jeunes, cette fête est une occasion de rencontre très importante. En effet, traditionnellement, les relations entre les garçons et les filles sont très limitées et il est mal vu de sortir ou de jouer ensemble. Le nouvel an est donc une des rares occasions où ils sont autorisés à le faire et où les jeunes célibataires peuvent rechercher des partenaires.
Pour se porter chance, les fidèles utilisent de l’eau bénite avec laquelle ils se lavent le visage le matin, la poitrine le midi et les pieds le soir avant d’aller se coucher.
Le "WAT PEA NEA"à PREY VENG (Kampong Cham) se prépare pour accueillir les cérémonies du nouvel an (Avril 2016- plus d'info sur le WAT PEA NEA auprès du vénérable MOEURN VOEURN ici).
VOREAK WANABAT - 2ème jour:
Ce second jour est consacré à l'adoration et à la charité envers les moins fortunés ; on offre des cadeaux aux pauvres, aux domestiques, aux sans abris et aux foyers à très faible revenus. Les familles se rendent dans les pagodes pour honorer leurs ancêtres.
On érige également des monticules de sable sur le sol des pagodes. Un grand dôme est dressé au centre qui représente Culamuni Cetiya, le Stûpa de Tavatimsa où sont enterrés les cheveux et le diadème de Bouddha. Le grand amas est entouré de quatre plus petit qui symbolisent les stûpas de Sariputta, Moggallana, Ananda et Mahakashypa les principaux disciples du Bouddha. Dans certains villages du pays, la coutume veut qu’on remplace le sable par du paddy (riz non décortiqué) voire qu’on fasse cohabiter les deux matériaux.
Les monts peuvent aussi être ornés de tentures et d’oriflammes en papier multicolore.
Tngnai Loeung Sak - ថ្ងៃឡើងស័ក - 3ème jour
Ce jour, qui signifie littéralement « entrée dans le nouveau millésime » est celui de l'adoration et marque le début solennel dans la nouvelle année. C’est à cette occasion qu’a lieu la cérémonie du Pithy Sroang Preah qui clos les festivités.
Les fidèles nettoient les statues de bouddha avec de l’eau parfumée. Baigner les représentations du bouddha symbolise le fait que l’eau est indispensable à toutes les sortes de vies. C’est également un moyen d’acquérir longévité, chance, bonheur et prospérité.
On invite également les parents, patriarches, guru (maîtres, chapelains) à prendre un bain En procédant ainsi, les enfants expriment leurs gratitude, demandent le pardon pour les fautes commises et espèrent obtenir les meilleurs vœux et conseils pour le futur.
Les bonzes sont mis à contribution pour présenter des vœux aux trois joyaux (le Bouddha, le Dharma, le Sangha) et aux mânes des parents ; enfin on libère des animaux, surtout des oiseaux, achetés au préalable au marché.
La légende:
Il y a fort longtemps, le dieu à quatre visages Preah Prom, dont l’intelligence serait extraordinaire.entend parler d’un jeune humain, nommé Thomabal Komar, Piqué d’intérêt pour ce jeune homme, Preah Prom décide de lui rendre visite afin de le tester.
Si le jeune homme se révèle être capable de répondre à sa devinette, Preah Prom, persuadé de sa supériorité, lui propose de lui offrir sa tête en guise de récompense.
Le jeune homme, effrayé,ne sait que dire, mais n’a finalement pas d’autre choix que de se plier à la demande du Dieu, qui lui demande ainsi :
« Quelles sont les trois actes qui apportent chance et réussite chaque jour ? »
Comme il l’avait pensé, le jeune homme se trouve incapable de répondre… Honteux
et effrayé il s’enfuit dans la forêt, puis fatigué, s’assoit pour se reposer quelques
instants sous un arbre.
De là, il perçoit rapidement une discussion entre deux aigles géants posés un peu plus
haut sur les branches de l’arbre. Ceux-ci savent déjà qu’aujourd’hui quelqu’un va
mourir car il n’a pas su répondre à la question pourtant simple posée par Preah Prom…
Ce qui apporte succès et réussite aux hommes, ce sont pourtant trois actes simples accomplis quotidiennement. Au lever, les hommes doivent se laver le visage… puis dans la journée de se doucher… Enfin le soir, avant d’aller se coucher, il ne faut oublier de se laver les pieds…
Le Dieu, tenu par sa promesse, offre donc sa tête au jeune homme. Et c’est en haut du Mont meru que cette tête ira loger… Immergée dans l’eau, elle provoquerait l’assèchement des mers et océans, sur terre, elle détruirait toute vie, et transformerait les airs en une fournaise géante…
Et depuis, chaque année, c’est une des douze filles de Preah Prom qui descend sur le mont Meru pour prendre soin le temps d’une année de la tête de leur père. Chacune descend sur sa monture, l’un des douze animaux de la mythologie khmère.
Pchum Ben
Comme nous sommes en pleine période de la fête de Pchum Ben c'est l'occasion de faire un nouvel article pour encore plus de découverte.
Pchum ben, est une fête traditionnelle Bouddhiste Theravāda khmère, elle est en quelque sorte l’équivalent de la toussaint. Cette fête dure environ 15 jours à partir de mi-septembre (selon le cycle de la lune) et est fêter au Cambodge ainsi que dans tous les pays où l’on trouve des communautés Khmer comme chez nous en France.
L’origine du mot Pchum Ben, serait une contraction des termes Prachum (« se réunir ») et Benda (« faire des offrandes »). Pour la communauté Bouddhiste c’est une occasion pour se réunir et apporter les aides nécessaires aux bonzes et aux pagodes sur le plan matériel, mais c’est surtout un évènement permettant commémorer et d’exprimer sa reconnaissance et sa gratitude envers ses ancêtres.
Pour honorer nos morts, il faut rédiger une liste avec tous leurs noms. Avant midi, des bougies sont allumées, des bâtonnets d’encens consumés et différents plats sont offerts aux moines.
La liste de noms est alors déclamée puis brulée ; ce rituel est destiné à prévenir les âmes errantes du lieu où se sont réunis les proches. Après avoir consommé les différents plats présentés, les moines prononcent des incantations et aspergent d’eau bénite les fidèles et les âmes de leurs ancêtres afin de les protéger.
Des Baï Ben (boulettes de riz gluant) sont ensuite jetés dans les coins sombres de la pagode pour les âmes affamées qui ont été oubliées ou qui n’ont plus de proches en vie pouvant leur apporter des offrandes.
Pchum Ben revêt une importance particulière dans la vie de tout Bouddhiste Theravāda khmer. C’est un temps de commémoration et de réunion. C’est aussi un moment pour exprimer son affection envers nos disparus si cher à nos cœurs.
Pour ma part c'est année je vais fêter pour la première fois, et ça se passe le dimanche 28 septembre au Wat de Pusignan, l'évènement se nome Samaki Days Lyon avec de nombreuses activités et une super démo du KKL (Kun Khmer Lyon).
Source : le petit journal
Le Palais Royal de Phnom Penh - ព្រះបរមរាជវាំង (Preah Barum Reachea Veang)
Oyez Oyez gentes Dames et gents Damoiseaux ! c'est souvent comme ça que les histoires de palais, de Princes et de Princesses commence dans nos livre de contes Français alors:
(Lauk srey / Madame)
(Lauk/ Monsieur) voici le récit de notre visite au Palais Royal du Royaume du Cambodge (
/ Preăh Réachéanachâkr Kâmpŭchea).
Alors dans un premier temps ils faut savoir que le palais à été conçu par l'architecte Neak Okhna Mak Tepnimith et construit par le protectorat français en 1866 (cf. Histoire Palais royal PP).
Le complexe est divisé en trois par des enceintes, la Pagode d'Argent est au nord-est, le Palais Khémarin est au sud-est et la partie centrale contient la Salle du Trône. Les bâtiments du palais ont été construits progressivement avec le temps, certains ont été démolis et reconstruits à la fin des années 1960. Mais quelques vieux bâtiments datent du XIXe siècle.
Infos pratiques, le Palais Royal de Phnom Penh est ouvert au public tous les jours de la semaine le calendrier de 07:30 à 11:00 et de 14:00 à 17:00 (à l'exception des actes officiels, où le Palais restera fermé au public).
prix d'entrée est de 3 $ à laquelle s'ajoutent un extra de 2 $ à payer pour la prise de photo et de 1000 riels pour les cambodgiens et les détenteurs du visa K.
Comptez environ 1h30 à 2h pour une visite correcte.
Une tenue vestimentaire correcte est exigée, épaules et jambes couvertes (pantacourt ou jupe longue), tête découverte pour les hommes. Au cas où il y à un shop de t-shirts et de pantalons à l'entrée à 2$.
Dans l’enceinte du palais, se trouvent :
- la salle du couronnement ;
- l’entrée composée d’un théâtre de plein air accueillant la Royal Danse Troupe et d’un balcon pour les apparitions royales ;
- un pavillon extérieur destiné aux distractions du roi ainsi qu’au visionnage de ses films ;
- la résidence privée du roi comprenant une admirable collection d’œuvres d’artistes internationaux, et le bureau où il exerce sa fonction de souverain.
Certains bâtiments ne se visite pas et dans certains les photos sont interdites.
Nous avons prix beaucoup de plaisir, à visiter le palais avec son architecture incroyable, ces jardins magnifiques.
Les odeurs enivrantes d'encens et de fleurs nous transporte dans un rêve ou l'on s'imagine volontiers se promener seul (ou avec son prince) au soleil couchant, le long de ces grands murs blancs, ces toitures dorées tous droit sortie des contes et légendes khmer ...
Dans un des bâtiment vous verrez 7 mannequins (cf. photo ci dessous) portant 7 tenues traditionnelles identiques mais de couleurs différentes.
Aujourd'hui ces tenues sont portées uniquement pour les fêtes et cérémonies. à chaque jour une couleurs différentes.
Bonne visite à tous à bientôt pour un nouvel article!